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  • Photo du rédacteurCélia Couleaud

Porte ouverte sur l'imagination au Labo 1880

Dernière mise à jour : 12 déc. 2019

Exposition


Les photographies argentiques envahissent les lieux jusqu'au 17 août 2019

pour une exposition invitant au voyage et à l'évasion.


Dans la rue du Port de Clermont-Ferrand, se trouve un lieu non Moins original : le Labo 1880. Galerie d'art, studio photo, atelier, labo d'artistes ou encore salle de spectacle ou de réunion, le Labo 1880 accueille dans une ambiance chaleureuse et décalée tous les amateurs d'art et de photographie.


« C'est du concept »

En ce moment et jusqu'au 17 août, une double exposition est ouverte au public. Elle présente l'association des photographies argentiques de la série Escales Américaines de Nicolas Anglade et Spooky action at a distance de Corinne Chosson. Cette exposition propose au spectateur d'entrer dans les univers des deux artistes, différents mais tous deux très intrigants.





En parcourant les murs couverts de photographies, les férus d'art voyagent et entrent dans un autre univers. Dans l'exposition Escales américaines, le visiteur est embarqué à Houston aux États-Unis. Là-bas, Nicolas Anglade a réalisé une série de photographies argentiques dans un temps très limité. Il a observé et immortalisé la vie de cette ville et de ses habitants. Avec la forte présence d'enfants et d'oiseaux, ses clichés, bien qu'en noir et blanc, se révèlent assez colorés, faisant contraster mélancolie et envie de liberté.

Dans sa série de photo graphies Spooky action at a distance, Corinne Chosson transporte le spectateur à Londres, dans une histoire pleine de subtilité. Le titre, tiré d'une citation d'Albert Einstein, suggère une histoire étrange et effrayante à la fois. Le regard parcourt les photos et se retrouve, peu à peu, plongé dans une ambiance inquiétant et fantastique.


L'artiste joue, telle une chimiste, avec les techniques de développement des photographies argentiques : « Nous avons le contrôle total sur nos photos, explique-t-elle. De la prise - de photos au développement sans oublier la mise en va leur, la démarche artistique est complète du début à la fin ». Les photographies, une fois prises peuvent être retravaillées, distordues. « Ce n'est pas de l'effet, c'est du concept » indique Corinne Chosson.


D'une émotion à l'autre

Lorsque la discussion passe à l'incontournable question « Qu'en pensez-vous ? », les sont partagés. Non pas sur la beauté des œuvres, mais sur ce que ressentent les spectateurs, et surtout ce qu'en pensent les artistes. Un débat sur une exposition en présence des artistes est très riche, « Ça résonne en [eux] » pour certains et « ça glace » même pour d'autres. Pour beaucoup, il est difficile d'exprimer les émotions ressenties.


Lors de l'exposition des séries pour le festival Les arts en balade en mai, les deux artistes ont pu tester les réactions du public. Corinne Chosson était assez sur prise de certaines réactions : « Parfois, lorsque je prends une photo il n'y a pas grand chose à dire dessus. Mais le public cherche toujours une signification. » Pour Nicolas Anglade, c'est une bonne chose, il trouve intéressant de « comprendre pourquoi nous avons ému les gens ? ». A l'inverse, pour Corine Chosson, certaines émotions ne peuvent pas s'exprimer : « Nous ne sommes pas là pour disséquer leurs émotions ». Bavard ou non, connaisseur ou non, tout le monde peut aller faire l'expérience de cette exposition jusqu'au 17 août.


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