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Photo du rédacteurCélia Couleaud

10 jeunes qui ont marqué la décennie

Dernière mise à jour : 4 févr. 2022

Quelques jours après le changement de décennie, prenons le temps de revenir sur les années 2010 en nous intéressant aux jeunes qui ont marqué cette période. Ils ont entre 12 et 23 ans, viennent du monde entier et ont un point commun : ils agissent pour rendre le monde meilleur.



Greta Thunberg


Greta Thunberg est devenue un symbole mondial de la lutte contre l’inaction climatique. À l’été 2018, elle entame une grève devant le parlement suédois pour que les politiques de son pays réagissent contre le réchauffement climatique et notamment les conséquences : les feux qui ravageaient son pays à cette saison. Avec son affiche “Skolstrejk för klimatet”, “Grève scolaire pour le climat”, elle parcourt les réseaux sociaux et les journaux du monde entier. Le vendredi 15 mars 2019, lors de la première grève mondiale pour le climat, près de 2 000 000 d’étudiant·es ont manifesté à travers le monde. Parfois décrite comme une enfant manipulée, surmenée, son image est aussi parfois contestée.



Malala Yousafzai


À seulement 15 ans, Malala a vu la mort de très près. Alors qu’elle rentrait de l’école, elle a été visée par des talibans qui avait pour objectif clair de la tuer. Pour eux comme pour une grande partie des Pakistanais, Malala était trop impliquée pour les droits des femmes et surtout le droit à leur éducation. Dans ce pays, les droits des femmes ont tendance à reculer avec la forte influence des talibans. Cette attaque l’a gravement blessée mais elle lui a donné des ailes. Elle a raconté son histoire aux quatre coins du monde, dont l’ONU, et a obtenu le Prix Nobel de la paix à seulement 17 ans, deux ans après son attaque.



Helena Gualinga


Issue d’une famille équatorienne militante, Helena Gualinga a suivi la même voie que ses ancêtres. Sa communauté, les Sarayaku, a fait face à de nombreux problèmes en lien avec le réchauffement climatique. En Équateur, les inondations, les feux de forêt, la désertification ou la fonte des neiges en haut des sommets sont de plus en plus fréquents. Il y a moins d’un mois, le 9 décembre 2019, Helena Gualinga est intervenue au sommet de la COP25 à Madrid afin de dénoncer le gouvernement équatorien et les dirigeants du monde entier qu’elle a qualifié de “criminels”.



Emma Gonzàlez


La détermination d’Emma Gonzàlez a fait le tour du monde en 2018. À 18 ans, elle survit à la tuerie du lycée de Parkland, en Floride, où un ancien élève tue 17 personnes avec un fusil d’assaut semi-automatique, une arme qu’il détenait légalement. Trois jours plus tard, la jeune fille demande des comptes à Donald Trump et à la National Rifle Association (NRA), surpuissant lobby pro-armes américain. Depuis, Emma Gonzàlez est devenue la porte-parole du mouvement “March for our lives”, qui milite pour l’adoption d’une loi limitant la vente d’armes aux États-Unis.



Mohamad Al Jounde


ll n’y a pas d’âge pour se préoccuper de ses concitoyen·nes. En 2017, Mohamad Al Jounde, un adolescent syrien de 16 ans, fonde une école au sein d’un camp de réfugié·es situé près de Beyrouth. En offrant un accès à l’éducation à des enfants en situation précaire, il devient une source d’inspiration mondiale et obtient le Prix International de la Paix des Enfants quelques mois plus tard. « Comme tous les enfants, nous voulons aller à l’école et avoir des rêves », déclare-t-il en recevant sa récompense, à propos des réfugié·es.



Ahed Tamimi


Des claques entre l’Israël et la Palestine, il y en a souvent. Néanmoins, une d'elle a particulièrement marqué les esprits. Le 15 décembre 2017, Ahed Tamimi adressait une gifle à un soldat israélien lors d'une confrontation en Cisjordanie. Le geste de la jeune palestinienne de 17 ans est salué par toute sa communauté mais pas est sévèrement puni par les autorités israéliennes. Elle est arrêtée quatre jours plus tard et incarcérée pendant huit mois. Si elle était déjà connue avant pour son militantisme, ce geste l’a définitivement ancrée comme figure de la résistance palestinienne.



Autumn Peltier


« J’aime dire que l’eau est vraiment sacrée. La Terre n’a pas besoin de nous. Nous avons besoin d’elle ». Autumn Peltier est une autochtone canadienne. Âgée de 16 ans, elle milite depuis très jeune pour la protection de l’eau, un vivre sacré pour sa communauté. Dès 2015, elle se rend en Suède pour une conférence sur le climat qui sera entendue lors de la COP21 à Paris. De retour sur son continent, elle demande devant l’Assemblée Générale des Nations Unies à New-York de donner les mêmes droits et la même protection de l’eau à tous les êtres humains. Elle milite actuellement contre les projets d’oléoducs aux États-Unis et au Canada.



Aïssatou Barry


Sorti le 25 septembre dernier, le reportage Demain est à nous met à l’honneur différent·es enfants qui se mobilisent pour faire de notre planète un monde meilleur. Parmi eux, Aïssatou Barry, jeune guinéenne de 12 ans qui lutte contre les mariages forcés. Inspirée par les malheurs de certaines de ses camarades, elle est aujourd’hui présidente du groupe thématique sur les mariages précoces, et une militante reconnue pour la cause féministe. « C’est le courage qui me suit, qui est là en moi et qui m’aide beaucoup dans mon combat », a-t-elle expliqué.



Joshua Wong


C’est lors de la “Révolution des Parapluies” à Hong Kong en 2014 que Joshua Wong s’est fait connaître pour son militantisme. À seulement 17 ans, il s’opposait à la politique de la Chine envers le territoire de Hong Kong. En plus de sa présence lors des manifestations, il a créé l’application de communication FireChat, massivement utilisée par les contestataires. Jugé en 2017 pour son rôle dans les manifestations, il est emprisonné jusqu’en 2019. Les charges contre lui sont abandonnées suites aux revendications de la nouvelle vague de protestation démocratique qui survient sur le territoire depuis juin 2019.



Ralyn Satidtanasarn


À seulement 12 ans, Ralyn Satidtanasarn est une figure de la lutte contre le réchauffement climatique. Faisant partie de la jeune génération impliquée dans la défense environnementale, elle est déjà connue dans son pays. Elle a fait de la réduction du plastique son cheval de bataille, véritable fléau dans cette partie du monde. Elle accuse également les grandes puissances occidentales de se servir de son pays comme d’une “poubelle”. Une grande victoire à son actif : elle a obtenu l’arrêt des sacs plastiques dans le grand magasin Central à Bangkok et a permis de relancer le débat sur cette consommation désastreuse.





Thomas Deleglise, Leslie Fernandez, Antoine Gérard, Antoine Heller, Anna Péron et Célia Couleaud.

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